CREATION 2026

BOUFFONS

Bouffer : gonfler, augmenter de volume...A quelle heure on bouffe ? Son travail le bouffe !

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Note d’intention

Au départ, des heures à tuer pendant ce temps surréaliste du grand confinement et la lecture de "Cochon, Voyage au pays du vivant" de Eric Orsenna. Ce livre parle des origines de l’animal, de sa symbolique, de ses similitudes avec l’homme, de sa production, de sa surproduction, de sa superproduction, de son goût, de sa chair, de notre besoin de protéines dans notre alimentation, des maladies, des virus, des bactéries, des chauves souris, de la méthanisation, de la Bretagne, de l’équation à résoudre pour nourrir la planète, où nous sommes de plus en plus nombreux, trop nombreux peut-être ?

Au final ce qui retient notre attention c’est la folie du monde, l’absurdité de son organisation, le vortex dans lequel l’humanité semble être aspiré, hors de tout contrôle.
Enflé par l’orgueil, l’homme moderne croit tout maîtriser, il tire sur l’élastique de sa puissance illusoire jusqu’à ce que cela lui revienne en pleine figure.
Il accumule, se gave, enfle. Il est bouffi par la vanité. Il avance vers on ne sait quoi.
Perte de sens… Perte d’humanité ?
Mieux vaut rire de notre civilisation de plus en plus folle, de plus en plus tragique où prévaut le « J’ai donc je suis ».

Le bouffon dit la vérité au roi et sa folie recèle des éclairs de lucidité.
BOUFFONS traite un thème actuel et en explore la veine comique pour mettre en exergue la modernité et ses dérives, la richesse et ses exubérances, l’abondance et son absurdité.

Est-ce vraiment la fin de l’abondance ? Est-ce vraiment la fin ?

Premier Synopsis
L’espace évoque un chantier : un tas de sable, des matériaux, une cabane de chantier.
Un échafaudage est adossé contre un mur. Une vieille enseigne pendouille laissant imaginer un commerce abandonné…
Peut-être un restaurant qui a fait faillite, une boucherie délabrée ?
Deux ouvriers s’aventurent sur ce chantier chaotique. Ils sont confrontés à des matériaux qui s’accumulent, des matières qui débordent, des éléments dans lesquels ils s’emmêlent.
Ils perdent le sens de leur travail qui vire à l’absurde. Leur besogne les épuise, les dépasse, les pousse à bout.
Ce chantier surréaliste est un monstre qui les submerge et qui les dévore.
Exténués, au bord du gouffre, ils veulent en finir.
Ils s’allient et se révoltent pour engager une lutte contre cette matière/monstre.
Ils transcendent alors cette oppression dans une joyeuse fête et embarquent le public avec eux.

Il y a une solution…donc il y a un problème qui paraît insoluble, donc la surprise c’est la solution !